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118. (1900) Molière pp. -283

Je vais vous montrer l’une en face de l’autre, dans la même situation, Angélique, du Malade imaginaire, et Rosine, du Barbier de Séville : vous allez voir la différence. […] Quand elles les voient, elles poussent le premier cri de la nature, un cri de surprise : ce cri, il faut qu’elles l’expliquent, l’une à Argan, son père, l’autre à Bartolo, son tuteur. Eh bien, vous allez voir de quelle manière différente l’une et l’autre l’expliquent, et vous allez voir aussi de quelle pâte différente elles sont pétries : ANGÉLIQUE Ah ! […] Un escadron coiffé d’abord court à son aide, L’une chauffe un bouillon… Etc. […] Il eût été mieux placé dans l’une de tes académies.

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