Mais Molière a frappé le coup le plus juste de toute cette satire du vice élégant dans le tableau de la corruption que répand autour de soi le gentilhomme corrompu, et qu’il impose à tout son entourage. […] Il faut remarquer que l’archevêque de Paris et Bourdaloue ont pris l’un et l’autre ces idées et même ces expressions dans la relation intitulée les Plaisirs de l’Ile enchantée, Paris, 1665 : « Le roi connut tant de conformité entre ceux qu’une véritable dévotion met dans le chemin du ciel et ceux qu’une vaine ostentation de bonnes œuvres n’empêche pas d’en commettre de mauvaises, que son extrême délicatesse pour les choses de la religion ne put souffrir celte ressemblance du vice avec la vertu qui pouvoient être pris l’un pour l’autre, et quoique l’on ne doutât pas des bonnes intentions de l’auteur, il défendit pourtant celte comédie en public, et se priva soi-même de ce plaisir pour n’en pas laisser abuser à d’autres moins capables d’en faire un juste discernement. » Voir J.