Il s’était rendu familiers Montaigne, Noël du Fail, Brantôme, Rabelais, les vieux conteurs, en remontant jusqu’aux Quinze Joies de mariage. […] — Veux-tu de ces enjouements épanouis, de ces joies toujours ouvertes ? […] Composée par Molière pendant les premiers mois de son mariage, cette comédie ne respire point le contentement et la joie. […] Il écouta la comédie d’un bout à l’autre et lit bonne contenance ; tout ce que ses ennemis purent dire, c’est que « les transports de la joie qu’il ressentait faisaient trop souvent changer son visage ». […] Il regarda autour de lui, et, sans s’arrêter à ces joies fastueuses que la jeunesse du roi faisait rayonner sur Versailles, il scruta la cour et la ville, il pressentit le péril, il devina les menaces de l’avenir.