Étudions-le donc, sans partager l’aveugle ferveur des Moliéristes, en considérant, d’abord, sa Biographie, — puis le théâtre comique de 1650 à 1658 — en troisième lieu l’Art de Molière, — puis la philosophie de Molière, — et enfin sa Langue, sa versification et son style1 Si je ne consultais que mon goût et les intérêts eux-mêmes du sujet, je passerais beaucoup plus rapidement sur les origines et les années de jeunesse de Molière, car elles n’ont rien en elles-mêmes de particulièrement curieux ou expressif, et les détails n’en importent guère à une intelligence plus approfondie de son œuvre. […] Elevée Dans un petit couvent, loin de toute pratique, Agnès n’a rien pour elle que d’être la jeunesse, l’amour, et la nature. […] Ecoutez l’Angélique de George Dandin : « Je veux jouir, s’il vous plaît, des quelques beaux jours que m’offre la jeunesse, et prendre les douces libertés que l’âge me permet ».