/ 127
52. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Ce morceau a bien de la verve et du trait; ce n’était pourtant qu’un essai de jeunesse. […] Arsinoé est dans ce moment critique, propice aux faiblesses ridicules, où échappe la jeunesse. […] Le duc de La Rochefoucauld a reconnu la vanité des vertus dont le faux éclat avait pu éblouir sa jeunesse ; il ne croit plus qu’aux déguisements du vice et aux travestissements de l’égoïsme. […] Ce n’est pas la fiancée que l’on rêve à quinze ans, mais bien celle que plusieurs, revenus des premiers enthousiasmes de la jeunesse, voudraient trouver à vingt-cinq. […] tu es la vraie fontaine de Jouvence, qui entretient la santé morale, qui éternise la jeunesse du cœur et renouvelle la vigueur de l’esprit.

/ 127