Les impressions religieuses de sa jeunesse avaient laissé des traces au fond de son cœur. […] On le voit d’abord lancé à la cour et au théâtre, aimé et applaudi, s’abandonner à tous les enivrements de la jeunesse, de la poésie et de la gloire. Dans cette première ardeur, il rompit sans ménagements avec Port-Royal, et, après La Thèbaïde et Alexandre, ses essais de jeunesse, il écrivit Andromaque et Les Plaideurs, c’est-à-dire les deux pièces où son génie se déploya avec le plus d’abandon et se montra le plus franchement dramatique sans paraître se replier sur lui-même. […] Dans Eliacin se trouvent les souvenirs de sa jeunesse pieuse.