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136. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

Le jeune Pocquelin était né avec de si heureuses dispositions pour les études, qu’en cinq années de temps il fit non seulement ses Humanités, mais encore sa Philosophie. […] Le jeune Auteur, ardent et de bonne volonté, répondit à l’empressement de Molière ; mais celui-ci remarqua qu’il avait pris presque tout son travail dans la Thébaïde de Rotrou. […] Elle ne profitait point de ses leçons, qui lui paraissaient trop sévères pour une jeune personne, qui d’ailleurs n’avait rien à se reprocher. […] Le compliment de ce jeune Comédien, qui avait profité de son habillement pour parler à ces mutins, calma leur fureur. […] Il fallait m’y faire aller pendant que j’étais jeune, j’avais des jambes alors ; mais à présent je ne puis plus marcher.

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