Poitevines dansantes, les sieurs Fors, Foignard et Favier le jeune. […] Zéphyrs dansants, les sieurs Bouteville, Des-Airs, Artus, Vaignard le cadet, Germain, Pecourt, du Mirail, et Lestang le jeune. […] Trissotin, n’est pas moins plaisant ; et cet entêtement, aussi fort que celui du père dans Tartuffe, durerait toujours si, par un artifice ingénieux de la fausse nouvelle d’un procès perdu et d’une banqueroute (qui n’est pas d’une moins belle invention que l’exempt dans L’Imposteur), un frère, qui, quoique bien jeune, paraît l’homme du monde du meilleur sens, ne le venait faire cesser, en faisant le dénouement de la pièce. […] Ses Œuvres galantes avaient eu un si prompt débit, et il n’y avait pas fort longtemps, qu’il avait fallu que la deuxième édition suivît de près la première ; et voilà que tout d’un coup il devient l’objet de la risée publique, et qu’il ne se peut jamais relever de cette funeste chute : le goût de la vieille Cour n’est pas un rempart bien ferme ; la république du bel esprit est comme la cour de Roboam, l’avis des jeunes conseillers est préféré à celui des vieux. […] « [*]Le roi, qui ne veut que des choses extraordinaires dans tout ce qu’il entreprend, s’est proposé de donner à sa cour un divertissement qui fut composé de tous ceux que le théâtre peut fournir ; et pour embrasser cette vaste idée, et enchaîner ensemble tant de choses diverses, Sa Majesté, a choisi pour sujet deux princes qui, dans le champêtre séjour de la vallée de Tempé, où l’on doit célébrer la fête des jeux Pythiens, régalent à l’envi une jeune princesse et sa mère de toutes les galanteries dont ils se peuvent aviser. » [*].