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128. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Celle où Sganarelle écoute et entend sans être vu les propos de Dorimène à Lycaste et apprend avec une parfaite précision le sort qui lui est réservé dans son ménage par son honnête fiancée, prête à un jeu de scène aussi divertissant que possible. […] Il m’est venu des scrupules, Madame, et j’ai ouvert les Jeux de l’âme sur ce que je faisais. […] C’est pour cela qu’il se prête au jeu, c’est par certitude absolue de gagner la partie. […] Mais précisément c’est ce qui nous indique qu’être coureur de dot est son rôle et qu’être auteur est son caractère, et que le rôle que l’on se donne n’a pas la force de vaincre le caractère qu’on a, ni même de le combattre quand le caractère est en jeu et en mouvement sans une excitation un peu vive.« Mon sonnet mauvais ! […] Puisqu’on en est à jouer son jeu, elle a tout son sang-froid, toute sa présence d’esprit et tout son esprit ; mais elle a commencé presque maladroitement.

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