Les prêtres, soutane retroussée, les femmes, cheveux épars, ils allaient « ramassant sur le chemin des immondices dont ils se gâtaient le visage, et les plus zélés s’en repurent; » ils jetaient dans l’eau leur argent, bagues, linge, jupes de rechange, et se roulaient dans les bourbiers; — un prêtre, à la tête du cortège, deux pierres à la main, dont il faisait feu continuellement, hurlait comme une bacchante : « Nous sommes les fous de Jésus-Christ. » « Ils criaient aussi que quiconque voulait se sauver, » devait, avec eux, « fuir en Amérique, porter au Canada le trésor de la foi, perdue en France par la faction des Jansénistes. » Les mêmes scènes se passèrent à Séez. […] Je veux parler de ce Charpy de Sainte-Croix, que les célèbres Anecdotes nous font connaître : aventurier breton qui, après un certain nombre de galanteries bruyantes ou même de friponneries, se jeta dans la dévotion et « hanta les églises. »Un jour, en celle des Quinze-Vingts, il rencontre une Mme Hausse, veuve de l’apothicaire delà Reine. […] , p. 284), Bossuet (membre de la Compagnie du Saint-Sacrement, ne l’oublions pas) sommait Louis XIV de jeter sur les blasphémateurs et sur les impies un « regard de sa face, afin qu’ils n’osent paraître, » et qu’on voie s’accomplir en [son] règne ce qu’a prédit le prophète Amos, que « la cabale des Libertins sera renversée : » auferetur factio lascivientium.