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139. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Des grotesques, des sols, des vicieux, des jaloux, des amoureux, cela fourmille dans tous les chemins et pose devant tous les crayons. […] Homme de lettres et jaloux de l’honneur de la profession, Bazin ne voit, dans le traité qu’il expose, rien que de très glorieux pour la puissance littéraire. […] On conçoit que Bossuet en fût jaloux. […] Quel nouveau Tartuffe, singulièrement et cruellement comique, si on le présentait dans sa maison pleine d’adultères, jaloux, irrité, malheureux, dévoré des plus humiliants soucis du ménage, cherchant parmi cet ignoble vacarme, un peu de paix, non pour réfléchir sur lui-même, non pour imaginer quelque moyen d’assainir sa vie et de purifier son cœur, mais tout simplement pour peindre l’infortune conjugale sous des couleurs plaisantes et pour réformer les abus de la dévotion ! […] Il ne peut pas demeurer dans une froide indifférence à l’égard de la vertu qu’il abandonne : il lui fait l’honneur de la haïr, et il s’inflige le supplice d’en être jaloux.

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