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17. (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334

Au titre d’Inavvertito, l’auteur italien a cru devoir joindre celui de Scappino disturbato, e Mezzetino travagliato, et il ne l’a fait, dit-il, que pour remplir son frontispice, per infrascar la facciata. […] Il n’a pas pris, dans la pièce italienne, une seule phrase, une seule expression remarquable : il faut bien qu’il ne l’y ait pas trouvée ; car déjà sans doute il ne manquait ni de discernement pour l’apercevoir, ni de hardiesse pour se l’approprier. […] Emprunté au théâtre italien, qui lui-même puisait en partie ses sujets dans le théâtre antique, L’Étourdi se sent de cette double origine. […] De même que L’Étourdi, Le Dépit amoureux est un emprunt fait au théâtre italien. […] Molière avait-il besoin d’un canevas italien pour savoir que les brouilleries et les raccommodements sont les épisodes les plus piquants d’une intrigue amoureuse ?

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