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15. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VII. Le théâtre français contemporain des Gelosi » pp. 119-127

Le théâtre français contemporain était bien éloigné d’égaler sous ce rapport les Italiens. […] La forme était rudimentaire, il est vrai, mais la pensée, l’observation, la gaieté auraient parfois trouvé mieux leur compte dans ces grossières parades que dans les intrigues des Italiens. Sans doute les Arlequin, les Pedrolino, les Pantalon, étaient d’excellentes charges (ce mot est la traduction du mot italien caricature, passé depuis lors dans notre langue), c’est-à-dire des copies ressemblantes, quoique outrées, de la nature humaine. […] Rien de pareil, soyez-en sûrs, ne se voyait chez les Italiens. […] L’autre, italien, était arrivé au plus haut point de culture, et jetait le plus vif éclat.

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