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14. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. » pp. 279-289

Une piece italienne, jouée à l’in-promptu par les Comédiens Italiens sous le titre d’Arlichino Medico volante, Arlequin Médecin volant, sembla si plaisante à nos Auteurs François, que plusieurs s’empresserent de la traduire, pour la donner sur différents théâtres. […] L’opinion commune est que Moliere doit entiérement la piece dont il est question au canevas italien ou au Médecin volant de Boursault, qui n’en est qu’une traduction presque littérale ; mais il m’est aisé de prouver que s’il doit à l’un ou à l’autre quelques idées, il a pris le plus grand nombre & les plus essentielles ailleurs. […] Extrait du Médecin volant Italien. […] Nous aurons besoin de la citer ailleurs ; faisons voir présentement que Boursault a copié jusqu’aux défauts du canevas italien. […] Il saute par une fenêtre, comme dans la piece italienne, pour jouer ces deux personnages.

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