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186. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

La duchesse de Navailles devait sa fortune à Mazarin, dont elle avait servi les intrigues pendant la Fronde, sous le nom de Mlle de feuillant. Ce portrait et celui de Mmede Soissons (Daphné, notre voisine, dans la même scène) sont si ressemblants et la cour était alors si occupée des intrigues de ces deux femmes, qu’il est impossible de ne pas prêter à Molière le dessein secret de complaire à son maître en les frappant de ridicule. » Notez que Mmede Navailles n’avait pas été frondeuse, puisqu’elle devait sa fortune à Mazarin, et que son ambition (ambitieuse, prude et dévoie), un peu différente de celle de Molière, allait à perdre les bonnes grâces du roi, en contrecarrant des « entretiens » où il se plaisait sans doute. […] Point de cabale en eux, point d’intrigues à suivre ; On les voit, pour tout soin, se mêler de bien vivre. […] lui dis-je. — Eh bien, me répondit-il avec son ingénuité de savant et de brave homme, tous ces gens-là sont des mauvais sujets plus ou moins facétieux, plongés dans l’intrigue, et peu retenus en leur langage.

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