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15. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

S’il doit à Chappuzeau son intrigue qui n’est rien, il ne doit qu’à lui-même son dialogue qui est tout. […] Ce n’est pas non plus une pièce d’intrigue ; les ressorts de l’action ne sont ni nombreux, ni compliqués. […] Il n’y a presque point d’intrigue dans les Adelphes ; celle de L’École des maris est fine, intéressante et comique. […] Il est vraisemblable, naturel, tiré du fond de l’intrigue ; et, ce qui vaut bien autant, il est extrêmement comique. […] L’auteur français égale presque la pureté de la diction de Térence, et le passe de bien loin dans l’intrigue, dans le caractère, dans le dénouement, dans la plaisanterie.

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