Même Santeuil en avait demandé pardon à Bossuet dans un poème intitulé : Santolius pœnitens ; au frontispice du poème, on voyait l’illustre écrivain de Saint-Victor à genoux et la corde au cou… Bossuet sourit, et pardonna à Santeuil ; il garda rancune à Molière. […] En vain il avait intitulé sa pièce : L’Imposteur ; en vain il avait changé le costume de Tartuffe, qui était d’abord un costume d’église, contre l’ajustement d’un homme du monde ; en vain il lui avait donné non plus la soutane, le bonnet carré et la tonsure, mais un petit chapeau, de grands cheveux, un grand collet, une épée et des dentelles sur tout l’habit ; en vain il avait mis des adoucissements en plusieurs endroits, ces adoucissements n’ont servi de rien.