Des traditions peu certaines le montrent à Bordeaux, de 1646 à 1650, recevant du duc d’Épernon un accueil fort bienveillant, et faisant jouer sans succès une tragédie de sa composition, intitulée la Thébaïde, dont il donna plus tard le sujet et peut-être le plan au jeune Racine. […] Il y a plus : le libelle intitulé la Fameuse Comédienne, dans lequel le même fait est allégué, parut douze ans avant la mort de la veuve Molière ; et celle-ci, qui ne put manquer d’en avoir connaissance, fit comme son premier mari ; elle n’entreprit point une réfutation qui était impossible. […] Ce passage est tiré d’un ouvrage de l’abbé de Châteauneuf, intitulé Dialogue sur la Musique des Anciens, in-12, Paris, 1725.