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182. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Ma passion est venue à un tel point, qu’elle va jusqu’à entrer avec compassion dans ses intérêts ; et quand je considère combien il m’est impossible de vaincre ce que je sens pour elle, je me dis en même temps qu’elle a peut-être une même difficulté à détruire le penchant qu’elle a d’être coquette, et je me trouve plus dans la disposition de la plaindre que de la blâmer. […] Il demanda à sa troupe, plus par conversation que par intérêt, ce qu’elle lui donnerait, s’il faisait renaître cette pièce. […] « Cela est vrai, disait Molière ; mais je trouve qu’il est très dangereux de prendre ses intérêts au prix qui m’en coûte. […] Mais il n’a pas seulement succédé à Molière dans la fonction d’orateur, il lui a succédé aussi dans le soin et le zèle qu’il avait pour les intérêts communs, et pour toutes les affaires de la troupe, ayant tout ensemble de l’intelligence et du crédit. » (Théâtre français, par Chapuzeau, p. 282 ; Frères Parfait, tome XIII, page 296.) […] Ce dernier ouvrage nous fournit quelques détails pleins d’intérêt sur cette époque de la vie de Molière, sur son voyage, et sur la générosité de son caractère.

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