C’en fut assez dit : cette scène fut faite et apprise en moins de vingt-quatre heures, et le roi eut le plaisir de la voir en sa place, à la représentation suivante de cette pièce. » L’auteur de la Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages, apporte ce fait, et ajoute : « Molière, qui n’entendait rien au jargon de la chasse, pria le comte de Soyecourt lui-même de lui indiquer les termes dont il devait se servir. » Ce dernier fait ne paraît pas trop vraisemblable, et j’aimerais mieux m’en rapporter à Grimarest, qui dit que ce fut une autre personne de la Cour qui rendit ce service à Molière.