« C’est bien à vous d’en juger, lui dit Chapelain, vous qui ne savez pas lire. » Cette impertinence fut suivie d’une vive réplique : « Je ne sais que trop lire, depuis que vous faites imprimer. » Racine et Boileau, le poète, trouvèrent cette répartie si bonne qu’ils en firent aussitôt l’épigramme suivante : Froid, sec, dur, rude auteur, digne objet de satire, De ne savoir pas lire oses-tu me blâmer ? […] Pour mes péchés, je n’ai que trop su lire Depuis que tu fais imprimer. […] Par la forme chaque poète imprime le sceau de son esprit sur les sujets qu’il aborde.