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105. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Cette dissertation, imprimée à la tête des pièces de théâtre de Boursault, reprenait et développait les arguments de Molière. […] Que l’Évangile soit sur votre tête pour vous inspirer l’obéissance ; qu’il soit entre vos mains pour l’imprimer dans tous vos sujets. » — « Arbitre de l’univers et supérieur même à la fortune, si la fortune était quelque chose : qui peut tout ne peut pas assez ; qui peut tout ordinairement tourne sa puissance contre lui-même, et quand le monde nous accorde tout, il n’est que trop malaisé de se refuser quelque chose. » Il faut se borner. […] Il eut encore soin de joindre à la pièce imprimée, les placets par lesquels il avait sollicité et obtenu la faveur royale. […] Son érudition si vantée lui fournit d’autres traits non moins décisifs : il cite l’exemple des Espagnols, « qui ne célèbrent guère de fêle où la comédie ne soit mêlée » ; il rappelle la Confrérie des mystères « dont on voit encore des comédies imprimées en lettres gothiques sous le nom d’un docteur de Sorbonne ; » et enfin, ajoute-t-il, « l’on a joué de notre temps, des pièces saintes de M. […] Le sieur de Vizé a été admis aux répétitions, on a causé avec lui ; et enfin, la licence que l’éditeur a prise de joindre ce travail à la comédie imprimée, fait assez voir que Molière n’y trouvait point ses intentions méconnues.

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