Puisque Palaprat & Brueys, liés d’une étroite amitié, composerent ensemble la plus grande partie de leurs pieces ; puisque leurs ouvrages sont réunis dans le même recueil, nous allons confondre leurs noms dans ce chapitre : nous ne ferons pas des recherches pour découvrir lequel des deux travailloit aux plans ou aux détails, nous dirons seulement qu’ils furent heureux lorsqu’ils résolurent d’imiter deux ouvrages auxquels ils doivent leur gloire la plus solide. […] Ce dernier avoit imité sa comédie de Ménandre. […] (Il lui montre, & Simon l’imite. […] (Simon tâche de l’imiter. […] Gardons-nous de l’imiter en cela ; mais gardons-nous encore davantage de nous joindre à ceux qui veulent diminuer la gloire de cet Auteur, en disant qu’il n’avoit qu’un ton, qu’un style, & qu’il faisoit parler un héros comme Jean Lapin ou Maître Corbeau.