On s’imagine que dès que Molière dut paraître, dès qu’il donna au public ses premiers essais, fussent-ils informes, on l’accueillit et on lui fit fête. […] S’imagine-t-on le courage qu’il fallut à Molière pour achever une telle comédie en présence des ennemis qu’elle lui suscitait ? […] » Je m’imaginerais d’ailleurs Molière jouant avec plus de talent le maigre chevalier de la Manche que le gros Sancho, rieur et satisfait. […] On s’imagine, en la voyant, Molière portant déjà son monde dans sa tête et songeant enfin à l’animer. […] C’est bien ainsi qu’on pouvait imaginer l’auteur de Dom Juan et du Misanthrope.