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178. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Beffara et acceptés par tous les hommes sensés, de ne voir dans la femme de Molière que la fille et non la sœur de sa première maîtresse : « Pour ruiner l’autorité de l’acte de mariage, il est obligé de se mettre en frais d’inventions, et il imagine ce qui suit : il suppose que la mère de Madeleine Béjart aurait consenti à se donner pour la mère d’Armande, et à signer comme telle au contrat, s’exposant par cette complaisance à toutes les sévérités de la loi si elle venait à être découverte ; — et dans quel intérêt, s’il vous plaît ? […] Rousseau, « est revêtu du style le plus bas et le plus ignoble qu’on puisse imaginer. […] Le besoin des amusements, l’impuissance de s’en procurer d’agréables et d’honnêtes dans les temps d’ignorance et de mauvais goût, avait fait imaginer ce triste plaisir, qui dégrade l’esprit humain. […] parbleu, mon père, dit Chapelle, qui se crut affaibli par l’apparente approbation du minime, il faut que Molière convienne que Descartes n’a formé son système que comme un mécanicien qui imagine une belle machine sans faire attention à l’exécution ; le système de ce philosophe est contraire à une infinité de phénomènes de la nature que le bonhomme n’avait pas prévus.”

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