L’auteur étranger fut au contraire l’imitateur de Molière, auquel il a survécu, et dont il a travesti Le Malade imaginaire quelque temps après sa mort sous le titre de Ammalato imaginario sotto la cura del dottor Purgon. […] Songez seulement si vous oserez soutenir à la face du ciel des pièces où la vertu et la piété sont toujours ridicules, la corruption excusée et toujours plaisante… « La postérité saura peut-être la fin de ce poète comédien, qui, en jouant son Malade imaginaire, reçut la dernière atteinte de la maladie dont il mourut peu d’heures après, et passa des plaisanteries du théâtre, parmi lesquelles il rendit presque le dernier soupir, au tribunal de celui qui dit : Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez !