II fonda un théâtre, L’Illustre théâtre, comme les jeunes gens de nos jours fondent une jeune revue. […] Il ne laisse pas d’y avoir, dans la Princesse d’Élide, des choses très dignes de Molière, tout le personnage de Moron par exemple qui rappelle si agréablement celui de Falstaff : Je suis votre valet, j’aime mieux que l’on dise : « C’est ici qu’en fuyant, sans se faire prier, Moron sauva ses jours des fureurs d’un sanglier, » Que si l’on y disait : « Voilà l’illustre place Où le brave Moron, d’une héroïque audace, Affrontant d’un sanglier l’impétueux effort, Par un coup de ses dents vit terminer son sort. » — Fort bien… — Oui, j’aime mieux, n’en déplaise à la gloire, Vivre au monde deux jours, que mille ans dans l’histoire.