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130. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Je leur ai emprunté tout ce qu’ils avaient d’utile, remontant toujours aux sources pour ne pas propager une erreur, et signant toujours la note du nom de celui qui en a eu la première idée. […] Toutes les choses du monde ont du rapport avec elle dans mon cœur : mon idée en est si fort occupée, que je ne fais rien en son absence qui m’en puisse divertir. […] Baron avait la plus haute idée de son état : il disait qu’un comédien était un homme nourri dans le giron des rois. […] Ces premières études de philosophie inspirèrent sans doute à Hesnault et à Molière l’idée de traduire Lucrèce. […] Cette idée fut approfondie et discutée de manière qu’elle fournit à Boileau le sujet de sa quatrième satire.

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