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174. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

Corneille est donc le père de la comédie, et c’est pour lui une gloire unique, que Molière lui en ait rapporté l’honneur. […] Il est sorti sur les pas d’Isabelle, qu’il prend pour Léonor, et il l’a vue entrer chez Valère ; et comme il n’est pas homme à se contenter du bien qui lui arrive, s’il n’est mêlé du mal d’autrui, il court informer Ariste du tort que l’on fait à son honneur. […] Il n’a pas craint leurs originaux dans le monde, et il ne leur fait pas l’honneur de se fâcher en traçant leurs portraits. […] Plus tard, marié et malheureux, mais n’ayant pas perdu l’espoir de ramener sa femme, il se servait du rôle d’Elmire, dans Tartufe, pour la toucher par le spectacle d’une femme d’honneur qui défend sa vertu contre la séduction.

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