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112. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

Il avait beaucoup d’esprit, du talent naturel, et ce qui doit encore recommander davantage sa mémoire aux gens de lettres, peu d’hommes leur ont fait plus d’honneur par la noblesse des sentiments et des procédés. […] A la place des deux derniers vers, dont le second est fort bon et dit ce qu’il doit dire, on en mit deux dont le second est fort mauvais : Qu’on me rend des honneurs qui ne sont pas pour moi, Et que le trône enfin l’emporte sur le roi, Le trône qui l’emporte sur le roi est un plat galimatias. […] L’œil voit d’abord ce mont dont les antres profonds Fournissent à Paris l’honneur de ses plafonds, Où de trente moulins les ailes étendues M’apprennent chaque jour quel vent chasse les nues. […] Regnard rapporte les dernières paroles de Boileau, adressées à ses vers : « O vous, mes tristes vers, noble objet de l’envie, Vous dont j’attends l’honneur d’une seconde vie!

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