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93. (1818) Épître à Molière pp. 6-18

Tu servais à la fois nos plaisirs et ta gloire Quand des mœurs de ton temps tu nous traçais l’histoire ; Quand tes vers, devenus proverbes en naissant, Marquaient le front des sots d’un stigmate cuisant. […] Au bruit de nos exploits ils se sont endormis, Et n’ont rien oublié, comme ils n’ont rien appris : Ils ne peuvent encore, en lisant notre histoire, Nous pardonner trente ans de travaux et de gloire, Et se bercent toujours de regrets superflus, Oubliant que le temps passe, et ne revient plus.

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