Des influences royales en littérature Les écrivains qui recherchent dans l’histoire des langues celle des idées, ou du moins celle des prétentions de chaque époque, devraient bien nous expliquer l’heureuse fortune qu’a faite, depuis cinquante ans, le mot influence. […] Ses choix, quand il en fit, furent moins heureux : Villeroy et Chamillard, voilà les hommes qu’il a formés, et ce n’est pas là assurément ce qui a fait la grandeur du règne, ni l’illustration personnelle du roi. […] En considérant ces destinées nouvelles faites aux lettres par la révolution, nous ne pensons pas qu’il y ait lieu de regretter le temps passé : nous ne croyons guère à l’heureux effet des hautes influences en littérature ; impuissantes pour le bien, elles ne l’ont pas toujours été pour le mal.