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16. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

La gaité, la force comique et la rapidité de la marche s’y trouvent à un plus haut degré que dans les autres. […] Et d’ailleurs s’il s’agit du vrai comique, le relâchement des mœurs de la haute société n’a rien de divertissant. […] Il n’avait pas à craindre d’être emporté par vivacité d’imagination, hors du bon ton de la haute comédie, et de tomber dans la familiarité du genre méprisé de la farce. […] Autrefois des écrivains qui pouvaient élever plus haut leurs prétentions, un le Sage, un Piron, n’ont pas dédaigné de travailler pour le vaudeville, même pour le vaudeville des marionnettes. […] L’art de la déclamation a été cultivé depuis longtemps en France avec le plus grand soin, surtout dans la haute comédie et dans la tragédie.

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