Nous la voyons bientôt, en effet, qui, de compagnie avec sa mère, sa sœur Geneviève et son frère Joseph Béjard, premier rôle pour jouer « les héros », quoiqu’il fût bègue, s’associe à une troupe,.formée récemment par « des enfants de famille », et qui se fait appeler « l’Illustre-Théâtre », afin de bien montrer qu’elle n’est pas d’origine interlope et vagabonde, comme les autres bandes tragi-comiques. […] Aussi, comme il alla dans les environs du Mans, où Scarron a placé les scènes de son roman, écrit à cette époque même ; comme, d’un autre côté, l’évêque du Mans, M. de Lavardin, ami de Scarron et très proche parent de M. de Modène, pouvait avoir intérêt à faire tourner en ridicule cette troupe de comédiens et de comédiennes, où le comte s’était presque mésallié, on a pensé, non sans quelque raison, que les héros et les héroïnes de la burlesque Odyssée étaient de la troupe de Molière.