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147. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Les perles dont se parent les héroïnes ne sont-elles pas des larmes tombées des yeux du Misanthrope avant la lettre ? […] Taschereau conte qu’à Pézenas, il fut le héros d’une aventure tragi-comique. […] Et comment ne l’aurait-il pas voulue cette autre héroïne de roman égarée en province ? […] Cette bonite créature avait remplacé auprès de l’enfant sa mère véritable ; elle l’avait élevée jusqu’à l’âge de dix ans dans la perspective de blanchir la toile de Hollande. » L’historiographe se hasarde à peindre ainsi son héroïne sans l’avoir vue : « La petite Jeanne se faisait remarquer par une vive intelligence, par une taille déjà gracieuse et bien prise, par une physionomie expressive. » Et à ce propos Filandre, le comédien, chef d’une troupe d’acteurs qui courait les Flandres et les provinces de la république de Hollande, vit Jeanne chez sa blanchisseuse, « II proposa à celle-ci de prendre sa fille d’adoption et de lui donner un état plus brillant.

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