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128. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Les personnages passent comme des héros de lanterne magique ; ils disent leur mot, et disparaissent : on ne les revoit plus. […] Mais il ne me semble pas qu’on ait donné la vraie raison de ce long retard à introduire celui qui doit être le héros du drame. […] Elle l’était d’autant plus dans le sujet de Tartuffe, que Molière, prenant parti contre son héros, est obligé de mettre à nu sous les yeux du public son hypocrisie, et de la lui rendre odieuse et détestable. […] À cette phrase, un héros de Dumas fils répond en semblable occasion : « Est-ce qu’une femme d’esprit parle jamais de ces choses-là à un mari ?  […] Il n’y a pas à dire : le héros de Regnard est le dernier des hommes.

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