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35. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE PREMIER. Part de la Morale dans la Comédie de Molière. » pp. 1-20

Enfin, qu’est-ce encore une fois que la science du bien et du mal, dans les œuvres d’un comédien qui ne la fonde que sur la crainte du ridicule, c’est-à-dire sur l’amour propre, et qui ne peut guère offrir à sa morale d’autre sanction sensible qu’un miracle, une intervention directe de Dieu20 ou du roi21, venant à point nommé prouver, par leur autorité indiscutable, qu’il ne fait pas bon les braver ? […] — « Il ne me soucie guère que le théâtre soit une succursale du temple ou une annexe de l’école, et, sans lui donner une mission si haute, je me contente de le trouver un lieu commode pour y passer agréablement quelques bonnes heures d’un temps bien perdu, sans remords ni regrets. » Galien-Arnoult, Réponse au remerciement de M.

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