Au reste, chacun des acteurs, Charme et ravit les spectateurs, Et l’on y peut voir les trois Grâces, Menant les amours sur leurs traces, Sous le visage et les attraits, De trois objets jeunes, et frais, Molière, Du Parc, et de Brie, Allez voir si c’est menterie. […] « Ces deux pièces, dont le genre même était inconnu à l’Antiquité, sont celles que le public a reçu avec le moins d’empressement : et cependant celles dont il attendait l’immortalité, et qui, ainsi que L’École des femmes et Le Tartuffe la lui assurent ; l’art, caché sous des grâces simples et naïves, n’y emploie que des expressions claires et élégantes, des pensées justes et peu recherchées, et une plaisanterie noble et ingénieuse pour peindre et pour développer les replis les plus secrets du cœur humain. […] Mlle Poisson, fille de Du Croisy, comédien de la troupe de Molière (actuellement vivante en 1747), elle a joué le rôle d’une des Grâces, dans Psyché, en 1671. […] « Il avait Du Croisy en vue lorsqu’il composa le rôle de Tartuffe, comme dans la suite, profitant de la taille et des grâces de Baron, encore jeune, il lui destina le rôle de l’Amour dans Psyché. » a. […] On voulait même que cette grâce fût personnelle ; mais Sa Majesté, qui savait par elle-même que l’hypocrisie était vivement combattue dans cette pièce, fut bien aise que ce vice, si opposé à ses sentiments, fût attaqué avec autant de force que Molière le combattait.