Évidemment il attache trop d’importance aux querelles religieuses, et j’ai peine à le croire lorsqu’il nous assure, par exemple, que l’intérêt dramatique de Polyeucte gisait pour les contemporains dans l’antithèse entre le molinisme et le jansénisme, autrement dit entre la doctrine du libre-arbitre et la thèse de la grâce irrésistible. En fait de grâce irrésistible, je ne vois dans Polyeucte que celle de Pauline, comme dans le Misanthrope que celle de Célimène. […] Quel génie a trouvé grâce devant ce qu’on appelle le goût ? […] c’est que ces défauts terribles sont précisément la condition de sa grâce. […] vous me dites en finissant que, sans le vouloir d’ailleurs (c’est beaucoup de grâce que vous me faites),j’ai rapetissé Molière !