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131. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Ils disaient que l’art était perdu, que c’en était fait du goût public ; les marionnettes outrageaient (c’est l’usage) la morale et le bon sens. […] Il se rappelle Damas, intelligent et plein de zèle, mais sans grâce et sans goût, poussant le travail jusqu’à la grimace, et se permettant le vers à la Molé, le vers de quinze pieds. […] Ni choix, ni goût, ni méthode ; pas d’ordre et pas de nœud, rien qui se noue et se dénoue. […] Ce n’est pas seulement l’esprit français qui manque à la comédie grecque… elle manque de cet art aimable de ce goût exquis, et de cette fleur délicate qui ont signalé et glorifié les œuvres du grand siècle ! […] Tous ces actes se ressemblent ; l’esprit y manque autant que le goût, l’honnêteté, et la vraisemblance.

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