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109. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

  Quand on repense à la fausseté et à l’indécence des amours applaudis sur tant de théâtres, à la corruption insinuée chaque jour au peuple par tant de romans pleins de passions hors nature, à la gloire acquise par tant d’auteurs au moyen des théories d’amour les plus brutales et des peintures d’amour les plus lubriques, on reconnaît que Molière a rendu service à la morale en présentant sans cesse le spectacle, conforme à la nature et à la raison, d’amours jeunes, joyeux et honnêtes. […] Jusque dans les vers faits par le grand Corneille, on sent l’inspiration de Molière, et je ne crois pas qu’il y ail de gloire littéraire plus grande que celle-là : Molière faisant travailler Corneille !

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