Ces farces dont le sujet éternel est le train de vie des gens de mauvaises mœurs, sont autant contre les regles que contre les bienséances. […] Il est, par exemple, dans tous les pays, des gens de rien, de petits artisans, qui n’ont pas reçu la moindre éducation, qui n’ont pas la moindre notion des choses les plus ordinaires, & qui se mêlent cependant de faire les politiques ; qui négligent totalement leurs affaires domestiques pour songer à celles de tous les Princes du monde : des sots qui n’approuvent jamais ce que font les ministres, & qui puisent dans leur ignorance la vanité de croire que les affaires prendroient entre leurs mains une meilleure tournure. […] Qui diantre voudroit avoir affaire avec des gens qui dépossedent les Rois, les Princes & même les Bourg-mestres ? […] vous, prostituées à des gens mariés ! […] Cela ne sert aussi de rien que je crie davantage ; car la ville est remplie de semblables gens.