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22. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

Quand il avait la plume à la main, il obéissait à son génie et non à ses passions. […] Quel génie a trouvé grâce devant ce qu’on appelle le goût ? Et cependant le génie reste, et le goût change, et nous n’en raisonnons pas comme Voltaire, qui n’en raisonnait déjà plus comme Boileau. […] Et par un nouveau coup de son génie* Molière a donné pour adversaire à son Alceste, qui ? […] je le déclare, je ne trouve rien de plus agaçant que la perpétuelle préoccupation de personnalité dont nos écrivains d’aujourd’hui remplissent leurs ouvrages et rien ne me paraît plus contraire au génie de nos pères, et j’oserai ajouter, au génie de notre pays.

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