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188. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

Et nous sentons assez souvent aujourd’hui que sans ce Génie supérieur le Théâtre comique serait peut-être encore dans cet affreux chaos, d’où il l’a tiré par la force de l’imagination, aidée d’une profonde lecture, et de ses réflexions, qu’il a toujours heureusement mises en œuvre. […] On lit dans la Préface, qui est à la tête des Pièces de Molière, qu’elles n’avaient pas d’égales beautés, parce, dit-on, qu’il était obligé d’assujettir son génie à des Sujets qu’on lui prescrivait, et de travailler avec une très grande précipitation. […] C’était un de ces génies supérieurs et réjouissants, que l’on annonçait six mois avant que de le pouvoir donner pendant un repas.

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