Pour les hommes de génie c’est la meilleure et c’est presque la seule qui leur convienne. […] Cela peut consoler de leurs échecs les hommes de génie et quelques autres. […] Cela n’empêche point que l’on ait du génie, le génie de son métier par exemple, et Molière avait celui-ci à miracle ; cela n’empêche même point que l’on soit très intelligent, et Molière l’était. […] Le tort de Nisard n’est que d’avoir cru que c’est en cela que consiste le génie et, à ce compte, Descartes, Pascal et Rousseau ne seraient point des hommes de génie, mais encore, que l’on puisse être un homme de génie en couvrant exactement la définition de Nisard, c’est une chose que j’estime très vraie. Or c’est là précisément, en tant qu’intelligence, le génie propre de Molière.