Ce n’était pas la première fois que les Français allaient jouir de ce spectacle. […] On connaît assez bien, grâce à nos matamores français, le genre de plaisanteries propres à ce rôle du capitan. […] Il parlait cinq langues outre l’italien : le français, l’espagnol, l’esclavon, le grec et même le turc. […] Donnant le premier exemple d’un accommodement qui par la suite devint presque habituel, les Français et les Italiens jouèrent alternativement sur le théâtre de la rue Mauconseil. Les Français, qui étaient alors des acteurs de profession et qui avaient renouvelé leur répertoire, étaient plus en état de lutter avec les Italiens et aussi de profiter de leurs leçons.