Quand le Ménechme provincial est pris pour son frère l’officier par un créancier importun qui se dit syndic et marguillier, et qu’impatienté de ses poursuites, il dit à Valentin : Laisse-moi lui couper le nez, et que Valentin répond froidement : Laissez-le aller ; Que feriez-vous , monsieur, du nez d’un marguillier? […] Elle est si convaincante, que le bon Orgon n’y trouve d’autre réponse que celle qui a été, et qui sera à jamais sur cette matière le refrain des imbéciles ou des fripons : Mon frère, ce discours sent le libertinage. […] Vous vous trompez, mes frères : faites-moi le but de vos injures et de vos pierres, et tirez sur moi vos épées. […] Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable, Un malheureux pécheur tout plein d’iniquité, Le plus grand scélérat qui jamais ait été. […] Vous liez-vous, mon frère, à mon extérieur?