— Et tout de suite le feuilleton se rapproche de cette dissertation entre le pauvre et le riche, aussi vieille que le monde, et qui ne finira qu’avec lui : Car en ceste vie terrestre Mieux vaut mourir que povre estre, Et ceulx qui povres apperront Leurs propres frères les haïront. […] pauvre diable mal venu au monde, horrible avorton dont je ne sais que faire. — Va-t’en, Don Juan, frère cadet de Tartuffe. C’est bien assez d’avoir mis au monde Tartuffe ton frère, l’an passé ! […] D’autre part, on est si fort persuadé que rien ne peut atteindre ce damné Don Juan, — ni la colère des maris poussés à bout, ni l’épée des frères déshonorés, ni les larmes des femmes au désespoir, ni les prières d’un père épouvanté, qu’il faut bien que la justice divine intervienne enfin ! […] Ne savons-nous pas en effet qu’il faut absolument que Don Juan soit châtié, et comme rien ne peut l’atteindre, ni la colère des maris poussés à bout, ni l’épée des frères déshonorés, ni les larmes des femmes au désespoir, ni les prières de son propre père parlant au nom d’une mère qui se meurt, nous sommes sûrs que la vengeance divine ne peut pas tarder davantage !