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38. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

Le piquant de la situation consiste dans l’embarras de ce valet, forcé de jouer le rôle de son prétendu frère en même temps que le sien, et cela, presque sous les yeux de sa dupe. […] Sganarelle entre et sort, tantôt par une porte, tantôt par une fenêtre, avec beaucoup d’agilité ; enfin, placé à la croisée, il va jusqu’à poser sur son coude son chapeau et sa fraise, et à faire semblant d’embrasser son frère le docteur. […] La série des frères et amis raisonneurs, non moins que raisonnables, de Molière, commence avec l’Ariste de l’Ecole des Maris. […] Molière a pris à Térence ses deux frères, dont l’un est doux et complaisant, l’autre maussade et méfiant. […] voulez-vous un frère qui raisonne, vous l’aurez par le même procédé.

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