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18. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

Les indications du catalogue Soleine ne nous paraissent pas parfaitement exactes ; il y a erreur sur la date de la représentation ; le nombre des entrées est mal indiqué, et si Quinault ou Benserade (et non les deux, et c’est plutôt Benserade) a fourni quelque chose, ce ne peut être que dans l’introduction, la très courte 9ª entrée et le finale, intermèdes tirés d’un même et seul divertissement, intermèdes très secondaires, méritant à peine qu’on les cite. […] On a aussi cherché si Molière n’aurait pas pris l’idée de Pourceaugnac dans quelque pièce composée antérieurement Parmi celles que l’on a reconnues comme ayant pu lui servir à « prendre son bien » où il le trouvait, on a cité : le Disgrazie dArlechino, pièce qui paraît avoir fourni à Molière l’idée de quelques-uns des tours que l’on fait à Pourceaugnac. […] Nous disons : 1° Il y eut un canevas donné soit par Lully, soit par Molière-Peut-être y eut-il copie d’une farce ancienne ; peut-être une anecdote du temps fournit-elle le sujet3. […] V Y a-t-il outrecuidance à supposer un livret en un acte, avec les modifications que nous venons d’indiquer et fourni de musique comme nous le disons ?

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